Séjour dans le Jura (Suite...)

lundi 28 octobre 2013
par  webmaster
popularité : 33%

 Les Aînés Ruraux dans le Jura (3) 


 

Pour voir : 

  • Première journée : voir
  • Deuxième journée : voir
  • Troisième journée : ici...
  • Quatrième journée : voir
  • Cinquième journée : voir

Visites des salines à Salins les Bains et Arc et Senans

 

La Grande Saline abrite un système hydraulique du XIXème siècle (toujours en activité). La saumure est puisée quotidiennement des sous sols salinois.

La salle des poêles permet d’imaginer le dur labeur des sauniers.

 

 

La saline royale d’Arc et Senans, édifiée entre 1775 et 1779 est le chef-d’œuvre de Claude-Nicolas LEDOUX (1736-1806), architecte visionnaire du siècle des Lumières.

Elle reçoit la saumure, peu salée, « les petites eaux », de la saline de Salins par une double canalisation enterrée, appelé saumoduc, longue de 21 km et présentant un dénivelé de 109mètres. Cette conduite est constituée de, à l’origine de troncs de sapins, évidés au moyen de tarières et emboîtés bout à bout. Chaque jour 135000 litres de saumure sont ainsi transportés de Salins à Arc-et-Senans, mais 30% sont perdus le long du parcours à causes des fuites et des vols.

Elle constitue également un témoignage rare dans l’histoire de l’architecture industrielle. La manufacture fonctionnant comme une usine intégrée où vivait presque toute la communauté du travail. Construite en forme d’arc de cercle, elle abritait lieux d’habitation et de production, soit 11 bâtiments en tout.

Dans la galerie, une pompe du XIXème siècle fonctionne grâce à la force hydraulique de la « Furieuse » qui coule dans la vallée. Elle remonte quotidiennement la saumure utilisée notamment pour déneiger les routes en hiver.

 

 

Musée Claude Nicolas LEDOUX

Claude Nicolas Ledoux (1736-1806) est considéré comme l’un des architectes les plus féconds du XVIIIème siècle. Après de nombreuses commandes privées, il est promu commissaire des salines de Franche-Comté en 1771.

Louis XV lui confie la réalisation de la nouvelle saline d’Arc-et-Senans, dont les travaux se déroulent de 1775 à 1779. Ledoux conçoit également le théâtre de Besançon achevé en 1784, puis édifie les barrières d’octroi de Paris en 1785. Il est l’auteur d’un important ouvrage publié en 1804 : L’architecture considérée sous le rapport de l’art, des mœurs et de la législation.

Seul musée d’Europe consacré à un architecte, ce musée s’attache à l’œuvre du créateur de la Saline Royale.

Une soixantaine de maquettes retracent la vie d’un architecte dont ne subsistent que peu de bâtiments, soit qu’ils n’aient jamais été édifiés, soit qu’ils aient été détruits par le temps et les hommes.

Le musée dévoile une œuvre aux multiples facettes (théâtre, hôtels particuliers, bâtiments d’octroi, …) ainsi due des projets rêvés aux accents parfois utopiques (ville idéale de Chaux, cimetière, maison de plaisir, écoles, prisons, édifices industriels,…).


Visite de la distillerie Guy à Pontarlier

 

Qu’est ce que l’absinthe ?

C’est une plante aromatique bien connue depuis l’Antiquité pour ses vertus médicinales.

La distillation de l’absinthe passe de 30 litres par jour en 1797 à 25000 litres en 1908.

En 1826, il existait à Pontarlier quatre distilleries d’absinthe qui fabriquaient 100000 litres par an.

En 1833, la production journalière est de 55000 litres. L’absinthe est alors expédiée dans le monde entier et même en Chine. C’est un apéritif qui ne coûte pas cher et qui titrait entre 65 et 72 degrés.

Puis par une campagne contre l’absinthe : « l’absinthe rend fou et criminel,… », la vente est interdite par décret du 4 août 1914.

Depuis 2001, l’absinthe est à nouveau à la vente.



MultiViewer nécessite JavaScript et le lecteur Flash.

 


Navigation

Mots-clés de l'article